PSYCHOPATHIE

 

 

 

 

 

 

Qu'est-ce que c'est ?

 

Etymologiquement, « psychopathie » est un terme général qui fait référence à la pathologie –maladie- de la psyché – esprit, âme. De nos jours, dans le langage commun, le terme de psychopathe est souvent utilisé pour désigner une personnalité antisociale ou asociale voire un trouble de personnalité.

 

Vu le caractère péjoratif  de ce terme, les études scientifiques concernant ce phénomène utilisent  des expressions telles que « personnalité à expression psychopathique, sociopathe, sociopathie, personnalité antisociale… ».

 

La personne en question ne s’intéresse qu’à elle-même, sans scrupules et sans conscience morale. Des conduites répétitives agressives comme des « passages à l’acte »,  sans tenir compte des normes et des lois, peuvent poser des problèmes graves à la vie en société allant usqu’à des infractions pénales. 

 

 

Quels en sont les signes ?

 

Selon les critères énoncés par le DSM-IV, le trouble de personnalité psychopathique nécessite au moins trois des manifestations suivantes : 

 

• Incapacité de se conformer aux normes sociales qui déterminent les comportements légaux ;

• Tendance à tromper par profit ou par plaisir ;

• Impulsivité ou incapacité à planifier à l’avance ;

• Irritabilité ou agressivité (bagarres à répétition) ;

• Mépris inconsidéré pour sa sécurité ou celle d’autrui ;

• Irresponsabilité persistante (emploi, obligations financières) ;

• Absence de remords (indifférence ou auto-justification).

 

 

Comment soigner ? 

 

 

La demande de traitement vient généralement d’une tierce personne car le sujet lui-même souffre rarement de son trouble. Ainsi la demande traitement  peut intervenir dans le cadre d’une injonction de soin, d’une mise en observation, ou dans le cadre de la défense sociale.

Tout comme le caractère déresponsabilisant du trouble, la possibilité de traitement de la psychopathie reste un sujet à controverses.

 

En pratique, on peut recourir aux traitements suivants :

• Prise en charge sociale sous forme d’un soutien ou d’une injonction

• Traitement psychothérapeutique (guidance,  thérapie cognitivo-comportementale….) ou  médicamenteux (symptomatique pour sevrage, antidépresseurs, anxiolytiques,…) ;

• Traitement institutionnel ou résidentiel : programmes spécialisés  à durée déterminée ou encore vie en communautés à visée psycho-éducative.